Formation Hypnose thérapeutique

• Introduction et tour de table. Définition, caractéristiques et processus de l’hypnose. 
• Les étapes d’une séance d’hypnose, ses aménagements selon les contextes 
• Méthodes inductives du conversationnel jusqu’à l’hypnose profonde selon les âges et contextes

• Les grands principes de la communication bienveillante et (hypno)thérapeutique. 
• Les différentes suggestions et usages selon les contextes. 
• Principes thérapeutiques associés Installer les suggestions avant, pendant et après un temps d’hypnose : de la formulation au renforcement.

• Mise en relation, accordage et alliance thérapeutique dans la pratique de l’hypnose. Amorces de la présence thérapeutique. 
• Identifier et travailler le principe d’influence, intégrer l’effet placebo thérapeutique, construire une démarche éthique en hypnose 
• Apprentissage des trois grandes formes d’autohypnose : centrée sur l’inconscient (Erickson), sur les suggestions (Coué) et sur le psychophysiologique (cohérence cardiaque, méditation…)

• Apprentissage du principe d’analogie. Constructions de suggestions métaphoriques et de métaphores (récits, contes thérapeutiques…) 
• Travailler l’espace métaphorique. Développer les supports centrés sur pouvoir de l’imaginaire. Travailler avec l’enfant intérieur du patient 
• Apprendre à manier la temporalité dans les soins et les suivis hypnotiques. Donner une place aux jeux de mémoire et susciter les capacités projectives des patients.

• Travailler avec la sensorialité en hypnose. Apprendre à développer la dimension phénoménologique associée à la pratique. 
• Notion de percept et de perceptude (Roustang) : les mettre en application et associer le travail du geste. 
• Hypnose, ressenti et travail de réassociation. Le lien avec les grandes indications vues pendant l’année. Bilan de l’année

• Révision des acquis. La clinique du soulagement illustrée par les grands principes de l’analgésie.
• Travailler avec l’équilibre du corps dans l’espace, le rythme, les espaces internes et la dynamique réassociative. 
• Les stratégies de remise en mouvement du sujet dans sa vie, à travers le travail du mouvement partiel (respiration…) et global.

• Comprendre les vécus émotionnels et libérer leur potentiel de développement. Aider les patients à aborder une émotion bloquante. 
• Approche clinique de la personne dépressive à la fois avec la communication hypnotique et les séances formelles. Hypnose et prévention suicidaire. 
• Accompagner les patients dans l’exploration des grands rythmes de vie : alimentation, sommeil… et développer des stratégies aidantes en cas de troubles touchant ces rythmes.

• Méthodes d’inductions rapides appliquées dans le champ de l’aigüe et dans le champ du chronique pour travailler notamment en transe profonde.
• Accompagner les situations de rupture de vie soudaine (survenue d’une pathologie…) ou anticipée, ainsi que les situations d’emprise. 
• Avec l’hypnose, construire une approche pertinente des mouvements de dépendance (à un produit, un comportement, une personne)

• Travail avec les traumas complexes, seconds, vicariants en accompagnement psychothérapeutique avec l’hypnose 
• L’approche en hypnothérapie des patients borderline, psychotiques, entendeurs de voix… 
• Au-delà de la dépendance, approche avec l’hypnose des « grandes addictions » : toxicomanies, alcoolisme, TCA

• Eléments d’adaptation lors des soins, jeu avec le contexte, maintenir une qualité d’accompagnement.
• Travailler la phobie des soins et faire avec les éléments d’anxiété accompagnant les parcours en santé. 
• Spécificités des accompagnements en hypnose médicale. Comment stimuler l’adhésion thérapeutique (ETP…)

• Avec l’hypnose, travailler les situations de crise, les sidérations de parcours, et remettre en mouvement les trajectoires de vie.
• Utiliser l’hypnose comme méthode d’approche des troubles dits psychosomatiques. Redonner au corporel toute sa dynamique. 
• L’approche des situations de deuil (inclus : soins palliatifs) et la façon dont l’hypnose permet de faire avec la notion de perte et - là aussi - de remettre en mouvement.

• Rémi ETIENNE, infirmier
• Virginie ADAM, psychologue clinicienne
• Dr Nathalie BASTE, psychologue clinicienne
• Dr Thierry SERVILLAT, Psychiatre
• Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien
• Olivier POIREL, infirmier anesthésiste 
• Dr Nicolas GOUIN, psychiatre
• Dr Pierre Henri GARNIER, psychologue clinicien
• Christine BERLEMONT, infirmière ressource douleur
• Dr Christine CHALUT-NATAL MORIN, sage-femme
• Dr Christian BARBIER, médecin généraliste
• Emmanuel SOUTRENON, psychologue clinicien
• Alexandra DANGUIRAL, Infirmière
• Nadège MAUNOURY, Infirmière ressource douleur
• Jennie SOURZAC, infirmière
• Dr Marie FLOCCIA, médecin gériatre
• Léo ROBIOU DU PONT, psychologue
• Laure RICHARD, infirmière
• Dr Laurence JACQUIN, médecin Nutritionniste 
• Jennifer LAFONT-CASSAN, psychologue clinicienne 
• Maud LEMITRON, Infirmière puéricultrice
• Ludivine FAGES, Infirmière anesthésiste
• Dr Anne POUJOL, médecin généraliste 
• Jeanne-Marie JOURDREN, kinésithérapeute
• Dr Isabelle FEDERSPIEL, médecin anesthésiste
• Cyril LEROY, infirmier
• Dr Pascal MALET, Psychologue clinicien
• Dr Jean-Claude LAVAUD, Anthropologue et psychothérapeute
• Elfrida ROUGEMOND, Infirmière
• Dr Élodie GRONDIN, Médecin généraliste
• Frédéric LUCAS, Infirmier
• Nasser BOUHASSOUN, Infirmier

• Rémi ETIENNE, infirmier
• Virginie ADAM, psychologue clinicienne
• Nathalie BASTE, psychologue clinicienne
• Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien
• Dr Thierry SERVILLAT, psychiatre
• Dr Nathalie PÉRICHON MANGUIN, médecin généraliste
• Emmanuel SOUTRENON, psychologue clinicien
• Christine BERLEMONT, infirmière ressource douleur
• Olivier POIREL, infirmier anesthésiste 
• Dr Nicolas GOUIN, psychiatre
• Dr Gaëlle ANTOINE, médecin urgentiste
• Dr Christian BARBIER, médecin généraliste
• Mireille GUILLOU, psychologue clinicienne
• Alexandra DANGUIRAL, infirmière
• Dr Marion FARENG, psychologue
• Clément LAZARE, infirmier
• Daniel GOLDSCHMIDT, psychologue
• Dr Pierre Henri GARNIER, psychologue
• Dr Jean Sébastien LEPLUS HABENECK, psychologue
• Laure RICHARD, infirmière
• Dr Laurence JACQUIN, médecin Nutritionniste 
• Dr Guy CARROT, psychiatre
• Pascale FAURE, infirmière
• Jennifer LAFONT-CASSAN, psychologue clinicienne  
• Maud LEMITRON, infirmière puéricultrice
• Ludivine FAGES, infirmière anesthésiste
• Léo ROBIOU DU PONT, psychologue
• Dr Isabelle FEDERSPIEL, médecin anesthésiste
• Jean-Luc ROQUET, infirmier 
• Céline DAHAN, psychologue

Matin

• 1H : La journée débute par le développement des compétences pour soi. Le premier jour de chaque module consiste en un temps de supervision de la pratique, le second jour consiste en un temps d’analyse d’une vidéo (développement des capacités d’observation et de mise en place des démarches en hypnose) et enfin le troisième jour, un exercice permettant de travailler sa posture professionnelle. Par exemple : apprendre à s’appuyer sur ses perceptions corporelles afin de développer son intuition clinique ; développer sa pleine présence en relation avec les patients, etc.
• 1H15 : Par la suite, il y a la transmission des points importants concernant la pratique de l’hypnose en lien avec la thématique de la journée (ce qui est travaillé et comment avec l’hypnose) ; cette transmission est illustrée par des situations cliniques concrètes et/ou des vidéos commentés de suivis cliniques. 
• 45 minutes : Le formateur expert procède à une démonstration de un ou plusieurs éléments clefs avec une personne du groupe, puis réponses aux questions pour clore la demi journée. 

Après midi

3H : L’après-midi est réservée aux exercices en sous groupe, avec encadrement et débriefing par le formateur expert, parfois aidé par un facilitateur (2nd formateur).

Lorsque l’on parle d’hypnose pour entretenir un état de santé, renforcer nos ressources d'équilibre voire les améliorer (qualité de sommeil, équilibre alimentaire, tranquillité interne…), alors on parle d’hypnose bien être. Ce que l’on nomme “hypnose thérapeutique” est la pratique de méthodes hypnotiques avec l’intention de venir modifier voire corriger une problématique en santé qui est déjà installée ou qui est en train de s’installer. Par exemple, des insomnies liées à des angoisses nocturnes qui se chronicisent, une addiction alcoolique, un trouble traumatique, des attaques de panique, de l'énurésie, des troubles fonctionnels gastro-entérologiques, etc..

La douleur est l’une des indications les plus anciennes de l’hypnose thérapeutique, et celle qui réunit le plus de preuves scientifiques. Comment cela marche? Il faut distinguer la douleur aiguë de la douleur chronique.

Ce que permet l'hypnose en douleur aiguë est principalement : 

• de faciliter une déviation de l’attention (distraction), 
• une réinterprétation du signal douloureux (une brûlure devient une chaleur estivale), 
• une meilleure appropriation de la situation (équilibre entre contrôle des éléments positifs et laisser aller des éléments inconfortables). Autrement dit, le patient apprend à jouer avec sa réalité pour modeler le vécu douloureux autrement.

Concernant la douleur chronique, les modalités d’action sont plus complexes car la douleur est plus structurelle que contextuelle. Cela veut dire que la douleur s’est déjà enracinée dans la vie du patient et a commencé à détériorer ses forces et son identité, comme du lierre le ferait sur un mur. Ici, l’hypnose va améliorer le vécu que le patient a de sa douleur en:

• Améliorant les facteurs émotionnels (pour diminuer le sentiment de menace interne, travailler la honte associée aux diminutions des capacités…) 
• luttant contre les croyances et comportements délétères associés à la douleur (catastrophisme, kinésiophobie…) 
• permettant au patient de gagner en ressources personnelles (gain identitaire, meilleure mobilisation de ses capacités adaptatives…).
   

Légalement, aucun diplôme n'est requis pour pratiquer l'hypnose et accueillir du public dans le cadre du bien être. L’hypnose n’est même pas un métier en soi (mais une pratique). Par contre, même si n'importe qui peut se dire hypnothérapeute aujourd'hui car le titre ne fait l'objet d'aucun encadrement par l'Etat, l’acte thérapeutique est réglementé en France, quelle que soit la méthode concernée. Ainsi, certaines indications relèvent purement du domaine de la médecine et/ou du champ psychothérapeutique comme les troubles du comportement alimentaire, le psychotraumatisme, les addictions, les troubles dissociatifs, les troubles dermatologiques… Dans ce cadre, la Loi exige que le praticien soit un thérapeute diplômé d'état (médecin, sage femme, psychologue, kinésithérapeute, orthophoniste…) pour pratiquer l’hypnose dans son champ de compétence.

La pratique thérapeutique de l’hypnose sans les pré-requis nécessaires relève de l’exercice illégal de la médecine (cadre pénal).
 

Sur le principe n'importe qui. Cependant, certains organismes de formation sont peu regardant sur le profil de leurs apprenants. Chez IPNOSIA, nous ne formons que des professionnels de santé médical et paramédical, psychologue et, pour la première année seulement, les professions éducatives confrontées à un public en souffrance (handicapés, adolescents avec troubles du comportement…).
 

L’hypnose (bien être ou thérapeutique) étant une pratique, elle s’apprend auprès de professionnels qui ont une expérience clinique dans ce domaine et une expertise en tant que formateur. Même l’autohypnose (pratique autonome de l’hypnose pour soi) s’apprend auprès d’autres personnes pour être confortable dans cette pratique. Les tutoriels disponibles (ouvrages, internets…) n'étant qu’une introduction à des exercices simples (qui ne nécessitent pas de supervision ou d'avoir de retour d’expérience). Particulièrement si l’on a un trouble en santé, l’autohypnose doit s’apprendre auprès d’un professionnel pour y puiser les avantages que l’on souhaite y trouver.
 

Chez IPNOSIA, nous ne formons que des professionnels de la santé, des psychologues et psychothérapeutes (numéro ADELI) et, pour la première année seulement, les professions éducatives confrontées à un public en souffrance (handicapés, adolescents avec troubles du comportement…). Les dossiers d’autres parcours (sophrologues, art-thérapeutes ou gestalt thérapeutes hors ADELI, etc.) sont étudiés au cas par cas par notre commission pédagogique.
 

Notre formation “Hypnose Thérapeutique” permet d’introduire l’hypnose dans sa pratique dès le premier module de formation. Au bout de la deuxième année, nos participants sont des praticiens confirmés et peuvent utiliser l’hypnose dans tous les champs de leur métier d’origine. Nous avons aussi des formations plus ciblées qui assurent une pratique solide dans un domaine ciblé (comme en santé génésique des femmes). Consultez la rubrique “formations initiales” sur notre site pour connaître les différentes formations et les programmes associés.
 

Les diplômes universitaires, comme leur nom l’indique, sont délivrés par une université. IPNOSIA ne délivre dons pas de DU/DIU. Pour autant, il est possible pour les professionnels de santé et psychologues qui le souhaitent, et ayant finalisé leur deux ans de formation auprès de nous, de valider en procédure courte l'obtention d'un DU en hypnose thérapeutique. Cette procédure est soumise à la présentation d’un mémoire universitaire centré sur la pratique clinique, et soutenu devant un jury. Rapprochez vous de votre centre Ipnosia pour en savoir plus.
 

Une séance d'une heure environ est facturée entre 60 et 100€ en fonction de la région, de la réputation du praticien, de son statut  (profession médicale ou non). En moyenne, un praticien en hypnose indépendant gagne 1800 à 2500€ brut.

Oui ! Rapprochez vous de votre centre de référence pour convenir d'un étalement de paiement sur 3,6 ou 9 mois, sans frais.